Etape 33 - Lompoul - Aux portes du désert
Mercredi 26 septembre 2018. Après trois bonnes heures de route, nous voici arrivés au campement du désert de Lompoul***. Pour y accéder, il faut d'abord laisser la voiture au village et attendre qu'un camion sorti d'un autre âge, mais tout terrain, vienne nous chercher. Un quart d'heure plus tard, c'est chose faite et nous voilà sur un chemin de terre et de roches qui manque à chaque mètre nous propulser en au-dessus de la ridelle. Finalement, et à mon grand étonnement, on arrive à bon port. Voici la tente qui m'attend pour la nuit.

En un mot : le paradis. La vie au grand air en somme, avec douche (froide) et toilettes à l'arrière... Et surtout, une armée de moustiques prête à me dévorer sitôt la tombée de la nuit.

Le bourdonnement des moustiques est si fort qu'on se croirait à l'intérieur d'un moteur de Boeing 747 ! C'est simple, c'est à peine si on peut savoir si les moustiques sont à l'intérieur de la moustiquaire étendu au-dessus du lit ou si ces satanés insectes attendent de me dévorer sitôt que j'aurai mis le pied dehors. On verra bien ce soir. En attendant, je pars faire un petit tour dans le désert.

Ca tombe bien, le désert s'étale aux portes du campement. Pour s'y rendre, il suffit juste de passer les barrières et de franchir quelques mètres. Voici le désert de Lompoul***.

Comment imaginer qu'un petit désert de sable de 4 à 5 km2 ait pu naître ici, à moins de deux kilomètres de l'océan Atlantique ? Une curiosité de la nature, en somme.

Avant l'organisation de la méharaie prévue par Yérim, j'ai une petite heure devant moi. pas suffisante pour explorer en entier cette zone désertique, mais juste assez longue pour me permettre d'atteindre les premières dunes.

Devant moi, le désert de Lompoul*** s'étend jusqu'à perte de vue.



Après une bonne vingtaine de minutes de marche dans le sable, j'atteins enfin la première dune. Visiblement, je ne suis pas le seul dans le coin. Mais pas une âme autour de moi. Tant mieux. J'imagine qu'en pleine saison touristique, l'endroit doit grouiller de monde... et perdre toute sa magie. Ma bonne étoile encore.




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